Si vous désirez une peinture ou une installation en fonction de votre intérieur, une proposition visuelle peut vous être faite. Le devis est gratuit, précisant les techniques, la forme et le fond de l'œuvre, les dimensions précises ainsi que le délai de réalisation.
Série "Ville"
Série «Ville», N’aie pas peur, 2010 18 x 13 cm Techniques mixtes 120€
Série «Ville», Aie confiance, 2010 18 x 13 cm Techniques mixtes 120€
Série «Ville», Va en paix, 2010 18 x 13 cm Techniques mixtes 120€
Série "Ruine"
Série «Ruine», Assieds-toi, 2010 18 x 13 cm Techniques mixtes 120€
Série «Ruine», Reste ici, 2010 18 x 13 cm Techniques mixtes 120€
Série «Ruine», Lève-toi, 2010 18 x 13 cm Techniques mixtes 120€
Série "Cieux"
Série «Cieux», Fais attention, 2010 18 x 13 cm Techniques mixtes 120€
Série «Cieux», Pourquoi, 2010 18 x 13 cm Techniques mixtes, Collection privée
Série «Cieux», Toi aussi, 2010 18 x 13 cm Techniques mixtes 120€
Série "Révélations"
Luc • 0249, 2000-2025 93 x 50 cm Acrylique sur toile marouflée sur contreplaqué, colle vinylique 700€
Marc • 0117, 2010-2025 70 x 70 cm Graphite ; Monotype sur papier Velin ; Pastel à l’huile ; Acrylique sur toile, dispositif led sans fil et rechageable 500€
Matt • 0417, 2010-2020 80 x 50 cm Pierre noire, fusain, graphite et pastel à l’huile ; Mine de plomb sur papier de soie ; Sanguine, acrylique sur toile 600€
Jean • 0139, 2005-2010 50 x 50 cm Acrylique sur toile, dispositif led - Collection privée
Jean • 0139, 2005-2010 50 x 50 cm Acrylique sur toile, dispositif led (dispositif allumé), collection privée
Jean 0139 est une œuvre interactive et sensorielle qui nécessite une action du spectateur. Par le toucher ou dans l'obscurité, les mots se révèlent, laissant place à une relation qui dépasse le sensible et touche à l’intellect. On comprend qu’il y a une adresse, une recherche de contact, une transmission. L’absence de figuration laisse libre cours à l’imagination et ne présage en rien de ce qui adviendra.
De même, une fois l’effet de surprise passé, il n’existe pas pas de chemin logique et tout tracé entre ce qui est apparu et ce qui est resté : l’image non figurative ne tissant pas de lien évident avec le sens des mots de lumière. Cette dissonance cognitive crée un lieu mental propice à l’empreinte. On se souvient de cette phrase comme de moyens mnémotechniques où le sens s’éloigne du contenu que l’on cherche à fixer. Résonnance aussi par l’effet miroir : le texte s’adresse directement à nous, reste empreint de mystère tout en étant d’une simplicité déroutante. Ici aussi, l’intime est convoqué, chacun prenant cette invitation pour sa part, répondant intérieurement à cet appel silencieux.
Série "Éloge du quotidien"
Série «Éloge du quotidien», le Per(sé)choir, 2025 210 x 77 x 73 cm Séchoir métallique, impression laser sur calque, pinces en bois teinté, signets, collection privée
Série «Éloge du quotidien», le Per(sé)choir, 2025 210 x 77 x 73 cm Séchoir métallique, impression laser sur calque, pinces en bois teinté, signets, collection privée
Série «Éloge du quotidien», le Per(sé)choir, 2025 210 x 77 x 73 cm Séchoir métallique, impression laser sur calque, pinces en bois teinté, signets, Collection privée
L’installation de l’artiste emprunte au registre du ready-made de manière très explicite.
Le titre de la série dont elle est issue est évocateur, ne laisse aucune part au doute et fait référence à l’objet du quotidien commun à toutes les familles : le séchoir. L’éloge que constitue l’œuvre est perceptible par l’usage du socle et l’étendage de mots et d’images translucides qui s’adressent au regardeur. Le recto-verso ajoute à la recherche visuelle, le lisible nécessitant un déplacement, un mouvement autour de la sculpture.
Comprendre que celui qui a prononcé ces mots s’adresse à l’intime, au soi inconnu des autres, mais parfaitement connu de lui, est mis en exergue par la tournure résoluement di- recte des phrases interpellatives et injonctives. On retrouve dans cette œuvre les deux sensibilités de l’artiste, à la fois installationniste et graphiste, réutilisant des photographies, les mettant en tension avec des textes qui n’ont manifestement rien à voir d’un point de vue sémantique avec les images qui leur sont juxtaposées.
Interrogeant ainsi le rapport souvent évident entre texte et images, il pousse l’observateur dans une réflexion, voire un retranchement réflexif, l’amenant progressivement à s’attacher à la compréhension du texte qui inéluctablement prend de la distance vis-à-vis de la figuration.
L’illustration s’estompe, laissant la place à l’essentiel, au non dévoilé de la pertinence du mot qui est adapté à chacun.